Plus qu'une vie, une passion.
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:: Fairy Tail :: Notre Taverne
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Plus qu'une vie, une passion.
[HRP]
Ah que coucou tout le monde! Je vais poster ici, sur plusieurs jours, le début d'une petit histoire autour de ma passion sur les dragons. J'hésite encore à continuer, car je n'ai pas eu assez d'avis à mon goût. C'est pourquoi j'aimerai avoir le votre! Je vais poster un chapitre par jour, en sachant que 6 chapitres ont déjà étés écrits. Ah que bonne lecture pour ceux qui liront!
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Ah que coucou tout le monde! Je vais poster ici, sur plusieurs jours, le début d'une petit histoire autour de ma passion sur les dragons. J'hésite encore à continuer, car je n'ai pas eu assez d'avis à mon goût. C'est pourquoi j'aimerai avoir le votre! Je vais poster un chapitre par jour, en sachant que 6 chapitres ont déjà étés écrits. Ah que bonne lecture pour ceux qui liront!
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Rizad- Jeune mage
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Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 31
Localisation : Chez moi.. Attends, j'ai pas maison!
Votre personnage
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Pseudo: Rizad
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Re: Plus qu'une vie, une passion.
Chapitre I : Naissance
La nuit était sombre. Rizad regarda si ses parents dormaient. Il se glissa donc le plus discrètement possible jusqu'à leur chambre et ouvrit délicatement la porte. Une tête apparue dans l'entrebâillement entre la porte et le mur. De simples bruits de ronflement se faisaient entendre, le reste de la maison était calme. Le jeune homme referma la porte et entreprit de descendre les escaliers. Un pied après l'autre et le plus délicatement possible, le garçon descendit les marches. Cette descente qui lui semblait durer une éternité fût interrompue par un grincement, ce qui l'amena à s'arrêter brusquement. Son souffle s'arrêta, ses mains commencèrent à trembler. Les cinq minutes passées à écouter que ses parents n'étaient pas réveillés furent longues, très longues. Il reprit son courage à deux mains et finit de descendre cet escalier. Arrivé en bas, il ne fallait pas non plus réveiller le chien. Rizad prit soin de l'enjamber, et poursuivit son chemin jusqu'à la porte qu'il ouvrit lentement afin d'éviter qu'elle ne se mette à grincer, elle aussi. C'est une fois arrivé dehors et la porte refermée qu'il se permit enfin de souffler. Le plus dur était derrière lui.
C'est à la simple lueur d'une lanterne que le garçon entra dans la forêt. Quelle idée à une heure pareil de vouloir rejoindre ses amis pour une sortie ! La forêt paraissait étrangement dense. En y repensant, c'était la première fois qu'il s'y aventurait de à cette heure. Il aperçut une lueur au loin. Pensant ses amis entrains de l'attendre, il pressa le pas. Il ne fît plus vraiment attention, et par maladresse tomba à deux reprises. Mais l'envie de voir ses amis était trop forte pour se permettre de penser à la douleur. Il continua donc à courir, aussi vite que ses jambes le lui permettaient. La lune était déjà haute dans le ciel lorsque Rizad s'arrêta net. La simple lueur était devenue d'immenses flammes. Comment ces flammes avait-elles été allumées ? Le garçon scruta les environs. Mais d'où pouvaient-elles provenir ? Il se mit à marcher, restant sur ses gardes. Des bandits ? De simples fous ? Ses amis n'auraient tout de même pas été si bêtes ? Les flammes s'éteignirent comme par miracle. Il arriva dans une zone de cendres. Tous les arbres avaient été brûlés, mais quelque chose n'allait pas. Il tourna sur lui-même. La zone ! C'est en forme de cercle que les arbres avaient pris feu. Mais, comment et pourquoi faire une forme pareille ? Et comment éteindre un feu si imposant ? Le garçon préféra retourner chez lui. Tous les arbres se ressemblaient. Par où était-il arrivé ? Il courut, mais à présent poussé par la peur. Il arriva dans une petite clairière, jusqu'alors inconnue. Une immense grotte se trouvait derrière un étang. Il décida d'aller s'y réfugier...
C'est à ce moment, que tout bascula. Moment que le garçon n'oubliera jamais. Un puissant rugissement sortit de la caverne. L'onde était si puissante, que Rizad eût la sensation que même ses os avaient vibré. Il fût tétanisé. Qu'est-ce qui avait pu émettre un bruit pareil? Une chaleur se fît ressentir et une lumière grandissante apparue. Rizad se jeta littéralement sur le côté. C'est un réflexe qui sauva sa vie. En effet, pour son plus grand bonheur, il tomba dans l'étang. Des flammes... Pourquoi lui avait-on soufflé des flammes dessus ? Il sortit la tête de l'eau et entreprit de retourner sur la terre ferme lorsqu'une deuxième vague de flammes arriva. Elle fût suivit d'une ombre. Une ombre gigantesque. Mais il y avait pire que l'ombre, c'était la bête qui la formait... Le jeune n'avait jamais rien vu de pareil. Le feu sortait directement de la bouche de la créature ! Par quel miracle cela était-il possible ? La peur l'envahit. Mais, mystérieusement, ce ne fût pas le seul sentiment qu'il ressentit à cet instant. Un sentiment d'admiration se mit à bouillonner en quelques instants dans le cœur de Rizad. « Quel beauté! » se dit-il. Ce qui semblait être des écailles recouvraient entièrement le corps de la bête. Le feu qui sortait de sa bouche les faisait briller. Une simple et pure merveille pour les yeux ! Mais quelle chaleur ! Le garçon dû remettre la tête sous l'eau pour ne pas être brûlé ne serait-ce que par la chaleur dégagée par les puissantes flammes. C'est là que Rizad comprit. Une passion venait de naître pour cette créature, il ne savait pas ce qu'elle était, ni comment on l'appelait, mais ce qui était sûr, c'est que le savoir qu'il voudrait acquérir sur cet magnifique créature ne serait jamais rassasié...
La nuit était sombre. Rizad regarda si ses parents dormaient. Il se glissa donc le plus discrètement possible jusqu'à leur chambre et ouvrit délicatement la porte. Une tête apparue dans l'entrebâillement entre la porte et le mur. De simples bruits de ronflement se faisaient entendre, le reste de la maison était calme. Le jeune homme referma la porte et entreprit de descendre les escaliers. Un pied après l'autre et le plus délicatement possible, le garçon descendit les marches. Cette descente qui lui semblait durer une éternité fût interrompue par un grincement, ce qui l'amena à s'arrêter brusquement. Son souffle s'arrêta, ses mains commencèrent à trembler. Les cinq minutes passées à écouter que ses parents n'étaient pas réveillés furent longues, très longues. Il reprit son courage à deux mains et finit de descendre cet escalier. Arrivé en bas, il ne fallait pas non plus réveiller le chien. Rizad prit soin de l'enjamber, et poursuivit son chemin jusqu'à la porte qu'il ouvrit lentement afin d'éviter qu'elle ne se mette à grincer, elle aussi. C'est une fois arrivé dehors et la porte refermée qu'il se permit enfin de souffler. Le plus dur était derrière lui.
C'est à la simple lueur d'une lanterne que le garçon entra dans la forêt. Quelle idée à une heure pareil de vouloir rejoindre ses amis pour une sortie ! La forêt paraissait étrangement dense. En y repensant, c'était la première fois qu'il s'y aventurait de à cette heure. Il aperçut une lueur au loin. Pensant ses amis entrains de l'attendre, il pressa le pas. Il ne fît plus vraiment attention, et par maladresse tomba à deux reprises. Mais l'envie de voir ses amis était trop forte pour se permettre de penser à la douleur. Il continua donc à courir, aussi vite que ses jambes le lui permettaient. La lune était déjà haute dans le ciel lorsque Rizad s'arrêta net. La simple lueur était devenue d'immenses flammes. Comment ces flammes avait-elles été allumées ? Le garçon scruta les environs. Mais d'où pouvaient-elles provenir ? Il se mit à marcher, restant sur ses gardes. Des bandits ? De simples fous ? Ses amis n'auraient tout de même pas été si bêtes ? Les flammes s'éteignirent comme par miracle. Il arriva dans une zone de cendres. Tous les arbres avaient été brûlés, mais quelque chose n'allait pas. Il tourna sur lui-même. La zone ! C'est en forme de cercle que les arbres avaient pris feu. Mais, comment et pourquoi faire une forme pareille ? Et comment éteindre un feu si imposant ? Le garçon préféra retourner chez lui. Tous les arbres se ressemblaient. Par où était-il arrivé ? Il courut, mais à présent poussé par la peur. Il arriva dans une petite clairière, jusqu'alors inconnue. Une immense grotte se trouvait derrière un étang. Il décida d'aller s'y réfugier...
C'est à ce moment, que tout bascula. Moment que le garçon n'oubliera jamais. Un puissant rugissement sortit de la caverne. L'onde était si puissante, que Rizad eût la sensation que même ses os avaient vibré. Il fût tétanisé. Qu'est-ce qui avait pu émettre un bruit pareil? Une chaleur se fît ressentir et une lumière grandissante apparue. Rizad se jeta littéralement sur le côté. C'est un réflexe qui sauva sa vie. En effet, pour son plus grand bonheur, il tomba dans l'étang. Des flammes... Pourquoi lui avait-on soufflé des flammes dessus ? Il sortit la tête de l'eau et entreprit de retourner sur la terre ferme lorsqu'une deuxième vague de flammes arriva. Elle fût suivit d'une ombre. Une ombre gigantesque. Mais il y avait pire que l'ombre, c'était la bête qui la formait... Le jeune n'avait jamais rien vu de pareil. Le feu sortait directement de la bouche de la créature ! Par quel miracle cela était-il possible ? La peur l'envahit. Mais, mystérieusement, ce ne fût pas le seul sentiment qu'il ressentit à cet instant. Un sentiment d'admiration se mit à bouillonner en quelques instants dans le cœur de Rizad. « Quel beauté! » se dit-il. Ce qui semblait être des écailles recouvraient entièrement le corps de la bête. Le feu qui sortait de sa bouche les faisait briller. Une simple et pure merveille pour les yeux ! Mais quelle chaleur ! Le garçon dû remettre la tête sous l'eau pour ne pas être brûlé ne serait-ce que par la chaleur dégagée par les puissantes flammes. C'est là que Rizad comprit. Une passion venait de naître pour cette créature, il ne savait pas ce qu'elle était, ni comment on l'appelait, mais ce qui était sûr, c'est que le savoir qu'il voudrait acquérir sur cet magnifique créature ne serait jamais rassasié...
Rizad- Jeune mage
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Re: Plus qu'une vie, une passion.
Chapitre II: Décisions
Rizad dû revenir à la surface quelques instants pour respirer. La bête sentit quelque chose et tourna la tête vers l'étang. Le cœur du jeune garçon battait à plus de dix milles battements par minute. Enfin, c'est ce qu'il ressentait. Cette situation dura quelques secondes puis la créature se retourna. Elle déploya ce qui semblait être des ailes. Elles étaient magnifiques. Des piques à chaque extrémité, mais le dessous semblait doux! Elle commença à les agiter frénétiquement et prit son envol. Le garçon était plus qu'émerveillé. Il y avait juste un problème. Rizad avait oublié que dans un étang, il ne pouvait pas respirer. Il précipita sa tête hors de l'eau et prit la plus grande respiration qu'il n'avait jamais prise, ayant frôlé l'étouffement. Il sortit ensuite de l'étang et se sentit un peu bête en constatant que ses vêtements étaient trempés. Qu'allait-il dire à ses parents ? Et où pouvait donc être ses amis ? L'avaient-ils oublié? Le garçon préféra rentrer chez lui. C'est la tête remplie de pensées qu'il retourna sur ces pas. L'habileté de chasseur du garçon, l'habitude de traverser la forêt, lui permirent de retrouver ses empreintes de pieds. Il les suivit puis retrouva aisément son chemin lorsqu'il se retrouva à nouveau dans la partie de la forêt qu'il connaissait. Il y a avait de la lumière dans la maison. Finalement, il n'avait peut-être pas été aussi discret que ça. Il resta un instant près de la maison, une brise fraîche lui caressant le visage. Cette créature.... Elle l'omnibulait. Il n'avait plus qu'elle en tête. Il réfléchit quelques instants, puis se décida à rentrer.
Ses parents étaient là, dans l'entrée. Son père mettait son manteau, il portait déjà ses chaussures et sa mère se mordait les lèvres. Ils le regardèrent sans dire un mot.
-Je peux tout vous expliquer, commença par dire le garçon.
-Rizad, dit son père d'un ton solennel. C'était encore pour voir tes amis ? demanda-t-il avec une voix plus douce. Tu sais, nous sommes au courant que tu le fais de temps en temps. Mais le bruit court qu'un dragon traîne dans les parages ces derniers temps, et de ce fait, ta mère et moi étions très inquiets ! Tu n'aurais pas dû partir ainsi!
Rizad arrêta d'écouter à partir du mot dragon. C’était un mot qu'il ne connaissait pas. Était-ce ainsi que nous appelions la créature qui avait fait naître sa passion ? Il devait en savoir plus.
-Papa, dit timidement le garçon. C'est quoi un dragon?
Les parents du jeune homme se regardèrent. Ils venaient de comprendre l'erreur que le père avait faite. Jusque-là, ils avaient toujours réussi à le tenir à l'écart de tout cela, mais apparemment le jour était arrivé pour eux de tout lui dire. Ils le comprirent en voyant les yeux brillants, remplis d'envie, de leur fils.
-Mon fils... Tu sais que ta mère et moi n'avons jamais voulu que tu t'aventures trop loin de la ferme, ou trop profondément dans la forêt ? Il y a une raison à cela. Le monde dans lequel nous vivons n'est pas peuplé que d'humains, de cochons, de moutons ou encore de chevaux. Il existe des créatures terrifiantes dont il paraît que certaines peuvent vous tuer d'un regard. Il existe également, d'autres espèces similaires à la nôtre vivant dans des villages, mais avec des modes de vie et sûrement une nourriture bien différente de la nôtre. Je ne peux t'en dire plus, car je n'en sais pas plus, vois-tu. Mais, dans le cas du dragon, je peux t'éclairer. Sache que les dragons sont un fléau pour les fermiers comme nous. Ils brûlent nos récoltes et mangent nos cochons et nos moutons. Ce sont de gigantesques créatures, ressemblant à des lézards. Elles sont dotées d'ailes, qui, une fois déployées leur donnent une largeur aussi grande que la maison. Ces dragons ont des griffes acérées au bout de leurs quatre pattes, et des piques sur les bouts des os qui relient la peau constituant leurs ailes. Car oui, ils peuvent voler et comme tu l'as compris quand j'ai parlé du brûler mes récoltes, ils savent aussi cracher du feu. Ils sont extrêmement dangereux.
La description que son père fit d'un dragon fît comprendre à Rizad que c'était exactement ce qu'il avait vu dans la forêt. Un dragon. Ce mot résonnait dans la tête du garçon. Sa décision était prise, il devait en apprendre plus.
- Père, mère. J'ai vu un dragon dans la forêt. C'est une créature absolument magnifique! C'est comme si j'étais tombé amoureux. Je dois en savoir plus. Je dois savoir d'où ils viennent, s'il en existe plusieurs sortes, comment ils vivent. Je dois savoir ! Ma décision est prise. Je quitte la maison dès demain.
Ses parents se regardèrent puis ils se retournèrent vers leur enfant. Ils le voyaient clairement, sa décision était prise, ils devaient le laisser faire.
Rizad dû revenir à la surface quelques instants pour respirer. La bête sentit quelque chose et tourna la tête vers l'étang. Le cœur du jeune garçon battait à plus de dix milles battements par minute. Enfin, c'est ce qu'il ressentait. Cette situation dura quelques secondes puis la créature se retourna. Elle déploya ce qui semblait être des ailes. Elles étaient magnifiques. Des piques à chaque extrémité, mais le dessous semblait doux! Elle commença à les agiter frénétiquement et prit son envol. Le garçon était plus qu'émerveillé. Il y avait juste un problème. Rizad avait oublié que dans un étang, il ne pouvait pas respirer. Il précipita sa tête hors de l'eau et prit la plus grande respiration qu'il n'avait jamais prise, ayant frôlé l'étouffement. Il sortit ensuite de l'étang et se sentit un peu bête en constatant que ses vêtements étaient trempés. Qu'allait-il dire à ses parents ? Et où pouvait donc être ses amis ? L'avaient-ils oublié? Le garçon préféra rentrer chez lui. C'est la tête remplie de pensées qu'il retourna sur ces pas. L'habileté de chasseur du garçon, l'habitude de traverser la forêt, lui permirent de retrouver ses empreintes de pieds. Il les suivit puis retrouva aisément son chemin lorsqu'il se retrouva à nouveau dans la partie de la forêt qu'il connaissait. Il y a avait de la lumière dans la maison. Finalement, il n'avait peut-être pas été aussi discret que ça. Il resta un instant près de la maison, une brise fraîche lui caressant le visage. Cette créature.... Elle l'omnibulait. Il n'avait plus qu'elle en tête. Il réfléchit quelques instants, puis se décida à rentrer.
Ses parents étaient là, dans l'entrée. Son père mettait son manteau, il portait déjà ses chaussures et sa mère se mordait les lèvres. Ils le regardèrent sans dire un mot.
-Je peux tout vous expliquer, commença par dire le garçon.
-Rizad, dit son père d'un ton solennel. C'était encore pour voir tes amis ? demanda-t-il avec une voix plus douce. Tu sais, nous sommes au courant que tu le fais de temps en temps. Mais le bruit court qu'un dragon traîne dans les parages ces derniers temps, et de ce fait, ta mère et moi étions très inquiets ! Tu n'aurais pas dû partir ainsi!
Rizad arrêta d'écouter à partir du mot dragon. C’était un mot qu'il ne connaissait pas. Était-ce ainsi que nous appelions la créature qui avait fait naître sa passion ? Il devait en savoir plus.
-Papa, dit timidement le garçon. C'est quoi un dragon?
Les parents du jeune homme se regardèrent. Ils venaient de comprendre l'erreur que le père avait faite. Jusque-là, ils avaient toujours réussi à le tenir à l'écart de tout cela, mais apparemment le jour était arrivé pour eux de tout lui dire. Ils le comprirent en voyant les yeux brillants, remplis d'envie, de leur fils.
-Mon fils... Tu sais que ta mère et moi n'avons jamais voulu que tu t'aventures trop loin de la ferme, ou trop profondément dans la forêt ? Il y a une raison à cela. Le monde dans lequel nous vivons n'est pas peuplé que d'humains, de cochons, de moutons ou encore de chevaux. Il existe des créatures terrifiantes dont il paraît que certaines peuvent vous tuer d'un regard. Il existe également, d'autres espèces similaires à la nôtre vivant dans des villages, mais avec des modes de vie et sûrement une nourriture bien différente de la nôtre. Je ne peux t'en dire plus, car je n'en sais pas plus, vois-tu. Mais, dans le cas du dragon, je peux t'éclairer. Sache que les dragons sont un fléau pour les fermiers comme nous. Ils brûlent nos récoltes et mangent nos cochons et nos moutons. Ce sont de gigantesques créatures, ressemblant à des lézards. Elles sont dotées d'ailes, qui, une fois déployées leur donnent une largeur aussi grande que la maison. Ces dragons ont des griffes acérées au bout de leurs quatre pattes, et des piques sur les bouts des os qui relient la peau constituant leurs ailes. Car oui, ils peuvent voler et comme tu l'as compris quand j'ai parlé du brûler mes récoltes, ils savent aussi cracher du feu. Ils sont extrêmement dangereux.
La description que son père fit d'un dragon fît comprendre à Rizad que c'était exactement ce qu'il avait vu dans la forêt. Un dragon. Ce mot résonnait dans la tête du garçon. Sa décision était prise, il devait en apprendre plus.
- Père, mère. J'ai vu un dragon dans la forêt. C'est une créature absolument magnifique! C'est comme si j'étais tombé amoureux. Je dois en savoir plus. Je dois savoir d'où ils viennent, s'il en existe plusieurs sortes, comment ils vivent. Je dois savoir ! Ma décision est prise. Je quitte la maison dès demain.
Ses parents se regardèrent puis ils se retournèrent vers leur enfant. Ils le voyaient clairement, sa décision était prise, ils devaient le laisser faire.
Rizad- Jeune mage
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Re: Plus qu'une vie, une passion.
Chapitre 3: Départs et promesse
La nuit fût évidemment agitée. Rizad avait encore du mal à réaliser qu'il avait pris cette décision si vite. Il allait quitter le lieu où il avait grandi pour partir à l'aventure. Mais il le sentait, cette flamme qui brûlait dans sa poitrine: l'envie de savoir. Il devait partir pour savoir, pour tout savoir sur les... dragons. Rien que de penser à ce mot, le jeune homme en avait des frissons. Il se retourna dans son lit et regarda par la fenêtre. Il se dit que là, dehors, peut-être y avait-il des centaines de ses créatures qui le faisaient vivre. Car il le savait désormais, il savait pourquoi il était né, pourquoi il voudrait vivre. Pour eux. C'est ce qui l'aida à trouver un peu le repos pour les quelques heures qui lui restait avant de partir. Le lendemain matin, il fût réveillé comme à son habitude par le chant du coq. Le ciel était bleu, sans nuage. Rien ne laissait apparaître que cette journée serait un tournant dans la vie de Rizad. Il se leva, la boule au ventre et commença par s'habiller. Sa chambre était assez sobre, ses parents n'était pas les gens les plus riches de la région. Il sortit un sac de sa commode, le seul meuble présent dans la pièce hormis son lit. Il y fourra le peu de vêtements qu'il possédait. Il descendit ensuite les escaliers, ceux qu'il avait pris soin de ne pas faire grincer la veille. Mais il savait que cette fois, ça serait la dernière. Il vit ses parents dans la cuisine qui l'attendaient pour lui donner à manger. Il s'arrêta juste devant eux, et c'est dans un silence pesant que ses parents l'aidèrent à emballer ses dernières affaires. Ils lui donnèrent également un peu d'argent.
La porte de la maison grinça, et la famille sortit enfin. Un vent doux balayait la région. Rizad était chanceux, c'était un jour parfait pour partir. Portant son arc, ses flèches et un bâton de marche, il se retourna vers ses parents en larmes. Ils se serrèrent les uns contre les autres puis son père rompu le silence.
- C'est dans une grande quête que tu te lances mon fils. Tu devras t'armer de courage et te faire des amis pour parer les dangers qui se mettront en travers de ton chemin. Il te sera difficile d’effectuer la mission que tu t’es donné. Les dragons… ce n’est pas rien fiston. Tu vas devoir t’endurcir, apprendre à te battre, désolé de n’avoir eu le temps de t’apprendre tout cela. Mais sache que je suis fier de toi, et ta mère aussi évidemment.
- Merci papa, je vous promets de prendre soin de moi ! Je deviendrais fort, puissant et courageux ! Vous entendrez parler de moi comme celui qui saura tout sur les dragons ! Je vous en fais le serment, un jour je serais connu pour cela ! Quand le nom de Rizad sonnera aux oreilles des gens, ils se diront immédiatement : « C’est le passionné de dragons ! ». Au revoir papa, au revoir maman.
Sur ces paroles, Rizad se retourna, prit une immense respiration et s’avança jusqu’à la clôture de la maison. Il l’ouvrît, la passa puis la referma. Il fît un dernier signe d’au revoir à ses parents et s’engagea sur le chemin qu’il avait toujours rêvé de prendre : celui d’une nouvelle vie. C’est alors qu’il réalisa qu’il effectuait deux départs : il partait de chez lui, et partait pour une autre vie. Il voulait connaître ce monde jusqu’alors si mystérieux pour lui.
La nuit fût évidemment agitée. Rizad avait encore du mal à réaliser qu'il avait pris cette décision si vite. Il allait quitter le lieu où il avait grandi pour partir à l'aventure. Mais il le sentait, cette flamme qui brûlait dans sa poitrine: l'envie de savoir. Il devait partir pour savoir, pour tout savoir sur les... dragons. Rien que de penser à ce mot, le jeune homme en avait des frissons. Il se retourna dans son lit et regarda par la fenêtre. Il se dit que là, dehors, peut-être y avait-il des centaines de ses créatures qui le faisaient vivre. Car il le savait désormais, il savait pourquoi il était né, pourquoi il voudrait vivre. Pour eux. C'est ce qui l'aida à trouver un peu le repos pour les quelques heures qui lui restait avant de partir. Le lendemain matin, il fût réveillé comme à son habitude par le chant du coq. Le ciel était bleu, sans nuage. Rien ne laissait apparaître que cette journée serait un tournant dans la vie de Rizad. Il se leva, la boule au ventre et commença par s'habiller. Sa chambre était assez sobre, ses parents n'était pas les gens les plus riches de la région. Il sortit un sac de sa commode, le seul meuble présent dans la pièce hormis son lit. Il y fourra le peu de vêtements qu'il possédait. Il descendit ensuite les escaliers, ceux qu'il avait pris soin de ne pas faire grincer la veille. Mais il savait que cette fois, ça serait la dernière. Il vit ses parents dans la cuisine qui l'attendaient pour lui donner à manger. Il s'arrêta juste devant eux, et c'est dans un silence pesant que ses parents l'aidèrent à emballer ses dernières affaires. Ils lui donnèrent également un peu d'argent.
La porte de la maison grinça, et la famille sortit enfin. Un vent doux balayait la région. Rizad était chanceux, c'était un jour parfait pour partir. Portant son arc, ses flèches et un bâton de marche, il se retourna vers ses parents en larmes. Ils se serrèrent les uns contre les autres puis son père rompu le silence.
- C'est dans une grande quête que tu te lances mon fils. Tu devras t'armer de courage et te faire des amis pour parer les dangers qui se mettront en travers de ton chemin. Il te sera difficile d’effectuer la mission que tu t’es donné. Les dragons… ce n’est pas rien fiston. Tu vas devoir t’endurcir, apprendre à te battre, désolé de n’avoir eu le temps de t’apprendre tout cela. Mais sache que je suis fier de toi, et ta mère aussi évidemment.
- Merci papa, je vous promets de prendre soin de moi ! Je deviendrais fort, puissant et courageux ! Vous entendrez parler de moi comme celui qui saura tout sur les dragons ! Je vous en fais le serment, un jour je serais connu pour cela ! Quand le nom de Rizad sonnera aux oreilles des gens, ils se diront immédiatement : « C’est le passionné de dragons ! ». Au revoir papa, au revoir maman.
Sur ces paroles, Rizad se retourna, prit une immense respiration et s’avança jusqu’à la clôture de la maison. Il l’ouvrît, la passa puis la referma. Il fît un dernier signe d’au revoir à ses parents et s’engagea sur le chemin qu’il avait toujours rêvé de prendre : celui d’une nouvelle vie. C’est alors qu’il réalisa qu’il effectuait deux départs : il partait de chez lui, et partait pour une autre vie. Il voulait connaître ce monde jusqu’alors si mystérieux pour lui.
Rizad- Jeune mage
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Re: Plus qu'une vie, une passion.
Je vais essayer de les lires je ne suis pas très fan de RP mais on va essayer continue ça pourrais être sympa et j'adore les dragon donc voilà
Rittsu- Maître de guilde
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Re: Plus qu'une vie, une passion.
Chapitre 4 : L’orientation
C’est remplit d’envie que Rizad passa les premières heures sur un simple chemin. Aucun village en vue. Il comprenait pourquoi ses parents avaient dû se mettre à vivre en totale autonomie. La ferme était complètement isolée. Le garçon marcha ainsi toute la journée. La nuit tomba plus vite qu’il ne s’y attendait. Il n’avait pas vu le temps passé. Le problème était qu’il n’y avait vraiment aucun village. Il décida alors de dormir à la belle étoile. Ce n’était que la troisième fois qu’il le faisait. Il s’éloigna du chemin, par mesure de sécurité, et s’enfonça dans un bout de forêt à quelques mètres. Il déposa son sac et sortit un quignon de pain et un bout de fromage. Il prit une bonne bouchée de chaque, se rappela qu’il n’avait toujours pas vu de vie. Il préféra alors se contenter de ce petit repas. Il valait mieux économiser s’il devait vivre seul durant un petit moment. Il fît le compte et vu qu’à ce rythme, il tiendrait trois jours. Mais c’était vraiment la limite. Il alla chercher quelques feuilles pour en faire un petit duvet puis s’allongea. Son regard se plongea dans le ciel, visible dans un trou que formait les feuilles des arbres. Les étoiles lui semblaient plus brillantes, le ciel plus sombre, la lune plus grise. C’était comme une lueur argentée qui arrivait sur lui. Comment se fait-il qu’il ne l’a jamais remarqué ? C’était si beau, cette douce lueur le berça, si bien que Rizad finit par s’endormir.
Le matin, ce fût une créature le réveilla. Une espèce de gelée verte. Le garçon sursauta et se précipita vers l’arrière. Deux yeux globuleux le regardaient. C’était une drôle de créature. Rizad n’en avait jamais vu. Elle n’avait ni mains, ni pieds. Et… son sac ! Elle détenait son sac dans son…corps ? Comment cela se pouvait-il ? Il se devait de le récupérer, il y avait toute sa nourriture ! Il s’approcha de la créature et commença à lui parler.
-Tu me comprends ? C’est mon sac tu sais ? Tu veux bien me le rendre ?
La créature semblait le dévisager, mais ne bougea pas d’un pouce lorsque le garçon avança. Cette idée fît sourire le garçon car la créature n’avait pas de pouce n’ayant pas de main. Il s’approchait… encore quelques pas…encore un… C’est à ce moment que la créature partit à toute allure. Il lui courut après mais elle semblait glisser sur le sol. Il donnait tout ce qu’il avait, il courait encore et encore. Mais il finit par ne plus la voir, elle allait beaucoup trop vite. Il tomba à genoux. Pourquoi dès le début de son voyage fallait-il que cela lui arrive ? Des larmes commencèrent à couler le long de ses joues. Il s’écroula en avant et un bruit de pièces se fît entendre. Mais oui, ces pièces, son argent était attaché à sa ceinture ! « Mais quelle tête en l’air je suis, se dit-il. » Il y avait encore de l’espoir. Il retourna vers son ‘ campement’, remit ses chaussures et retourna sur le sentier. Plus léger son sac en moins, il accéléra le pas. Il marcha à cette allure cadencée durant toute la journée, et toujours aucun village, aucune ville en vue. Il commençait à désespérer. Il tomba sur un point d’eau ce qui lui permit de boire, mais son ventre le tiraillait. " Ah si seulement j’avais mangé plus hier !" s’en voulu Rizad. La nuit tomba, et il retourna à l’orée d’une forêt. Il ne réussit pas à dormir. Le lendemain il reprît la route, son ventre faisant plus de bruit que n’importe quel orchestre. C’est quand tout espoir l’avait quitté qu’il vit au loin ce qui ressemblait à une... non deux... non des dizaines de maisons !
Il courut aussi vite qu’il le pu, et en quelques minutes il atteint le premier village de sa nouvelle aventure. Dès son arrivée il avait l’impression de vivre dans un rêve. Des créatures plus étranges les unes que les autres se baladaient comme si tout était normal. Des créatures puantes, recouvertes de poils de la tête aux pieds, ressemblant à un concentré des instincts primaires d’un être humain. Rizad sentait déjà que ces créatures manquaient cruellement d’intelligence. Il fît ce qu’il pouvait pour paraître le plus naturel possible. Il demanda son chemin pour s’approvisionner à un passant.
-Excusez-moi ! Savez-vous où je peux me ravitailler, demanda-t-il prenant son courage à deux mains.
- Oh vous n’êtes pas du coin vous j’me trompe ? Eh bien, c’est au bout de cette rue à droite. Vous trouverez de quoi vous nourrir. Je vois que vous n’avez ni arc ni épée, ni livre de magie. Vous débutez dans votre aventure ?
-Eh bien..., dit Rizad qui devint rouge. Une créature verte m’a volé mon arc et mes provisions, il ne me reste que mon argent.
-Vous êtes un cas, jeune homme ! Se faire détrousser par un blob, faut vraiment le vouloir ! Eh bien, une fois vos provisions achetées, je vous conseille de faire un tour à la taverne, vous pourriez y faire de bien belles rencontres. Bon courage, et peut être à une prochaine fois, dit l’inconnu en partant le sourire aux lèvres.
Rizad partit alors s’acheter à manger. Une fois cela fait, il hésita à suivre les conseils de l’inconnu. Une taverne ? Pourquoi aller dans un tel lieu ? Mais il devait découvrir le monde, c’est pourquoi il s’y rendit. Une vague de chaleur lui arriva au visage dès l’ouverture de la porte. Il scruta l’intérieur du bâtiment. Des hommes, des vrais, étaient présents dans tous les coins. Des barbus, des poilus, des gigantesques, ils impressionnaient tous le jeune homme. Il entra et se trouva une table. Un serveur vint le voir pour lui demander ce qu’il voulait boire. N’ayant aucune idée de ce que l’établissement servait, il demanda ce qui coûtait le moins cher et le serveur revint avec une choppe. C’est de la bière, goutte petit tu vas adorer, s’exclama-t-il . Un homme s’approcha de Rizad, qui se mit sur ses gardes et plaça sa bourse à l’opposé de là où l’homme arrivait. L’homme entama alors une conversation.
-Dis-moi petit, t’as aucune arme ? Tu sais qu’il va falloir te choisir une orientation si jamais tu veux survivre dans ce monde ? Viens dehors avec moi.
Rizad hésita, mais ne vit ni agressivité ni fourberie dans son regard. L’homme l’emmena ainsi dans la forêt juste à côté de la ville. Ils s’engouffrèrent de plus en plus profondément. Rizad commençait à prendre peur, alors que cet homme lui semblait honnête. Après une dizaine de minutes de marche, l’homme posa une longue épée ornée de magnifiques joyaux sur un rocher. Il y déposa aussi un arc, sculpté comme le jeune ne l’avait jamais vu, et un livre avec une couverture absolument sublime.
- Euh, messieurs, pourquoi m’avez-vous emmené ici et pourquoi avoir disposé ces objets ainsi, demande Rizad.
- Approche-toi de chacun de ces objets, et tu sauras.
Le garçon s’approcha d’abord de l’épée, essaya de la soulever... en vain. Il s’orienta alors vers l’arc, l’arme qu’il connaissait. Il l’approcha mais, sentit que quelque chose n’allait pas. Il se tourna alors vers le grimoire et posa sa main dessus. Il se mit à briller d’un bleu intense. Que se passait-il ? Pourquoi le grimoire avait-il réagi ainsi ?
- Eh bien, je ne me suis pas trompé, tu n’as pas encore trouvé ton orientation. Mais voilà qui est chose faite, regarde plus attentivement le grimoire qui t’appartient désormais.
Le regard de Rizad retourna sur le livre. Petit à petit des lignes se traçaient. Qu’est-ce que… Un dragon ! Un dragon avait pris place sur la couverture !
-Tu as l’âme d’un magicien jeune homme, et d’après ce que je vois tu aimes les dragons ? C’est hors du commun ça. Je suis bien content d’avoir aidé un autre jeune homme à s’orienter, heureux de t’avoir rencontré, adieu.
Rizad n’eut le temps de regarder à nouveau le grimoire qu’une seconde, qu’il constata, à sa plus grande surprise, que l’homme avait disparu, son épée et son arc également.
-Un magicien… c’est ce que… je suis ?
C’est remplit d’envie que Rizad passa les premières heures sur un simple chemin. Aucun village en vue. Il comprenait pourquoi ses parents avaient dû se mettre à vivre en totale autonomie. La ferme était complètement isolée. Le garçon marcha ainsi toute la journée. La nuit tomba plus vite qu’il ne s’y attendait. Il n’avait pas vu le temps passé. Le problème était qu’il n’y avait vraiment aucun village. Il décida alors de dormir à la belle étoile. Ce n’était que la troisième fois qu’il le faisait. Il s’éloigna du chemin, par mesure de sécurité, et s’enfonça dans un bout de forêt à quelques mètres. Il déposa son sac et sortit un quignon de pain et un bout de fromage. Il prit une bonne bouchée de chaque, se rappela qu’il n’avait toujours pas vu de vie. Il préféra alors se contenter de ce petit repas. Il valait mieux économiser s’il devait vivre seul durant un petit moment. Il fît le compte et vu qu’à ce rythme, il tiendrait trois jours. Mais c’était vraiment la limite. Il alla chercher quelques feuilles pour en faire un petit duvet puis s’allongea. Son regard se plongea dans le ciel, visible dans un trou que formait les feuilles des arbres. Les étoiles lui semblaient plus brillantes, le ciel plus sombre, la lune plus grise. C’était comme une lueur argentée qui arrivait sur lui. Comment se fait-il qu’il ne l’a jamais remarqué ? C’était si beau, cette douce lueur le berça, si bien que Rizad finit par s’endormir.
Le matin, ce fût une créature le réveilla. Une espèce de gelée verte. Le garçon sursauta et se précipita vers l’arrière. Deux yeux globuleux le regardaient. C’était une drôle de créature. Rizad n’en avait jamais vu. Elle n’avait ni mains, ni pieds. Et… son sac ! Elle détenait son sac dans son…corps ? Comment cela se pouvait-il ? Il se devait de le récupérer, il y avait toute sa nourriture ! Il s’approcha de la créature et commença à lui parler.
-Tu me comprends ? C’est mon sac tu sais ? Tu veux bien me le rendre ?
La créature semblait le dévisager, mais ne bougea pas d’un pouce lorsque le garçon avança. Cette idée fît sourire le garçon car la créature n’avait pas de pouce n’ayant pas de main. Il s’approchait… encore quelques pas…encore un… C’est à ce moment que la créature partit à toute allure. Il lui courut après mais elle semblait glisser sur le sol. Il donnait tout ce qu’il avait, il courait encore et encore. Mais il finit par ne plus la voir, elle allait beaucoup trop vite. Il tomba à genoux. Pourquoi dès le début de son voyage fallait-il que cela lui arrive ? Des larmes commencèrent à couler le long de ses joues. Il s’écroula en avant et un bruit de pièces se fît entendre. Mais oui, ces pièces, son argent était attaché à sa ceinture ! « Mais quelle tête en l’air je suis, se dit-il. » Il y avait encore de l’espoir. Il retourna vers son ‘ campement’, remit ses chaussures et retourna sur le sentier. Plus léger son sac en moins, il accéléra le pas. Il marcha à cette allure cadencée durant toute la journée, et toujours aucun village, aucune ville en vue. Il commençait à désespérer. Il tomba sur un point d’eau ce qui lui permit de boire, mais son ventre le tiraillait. " Ah si seulement j’avais mangé plus hier !" s’en voulu Rizad. La nuit tomba, et il retourna à l’orée d’une forêt. Il ne réussit pas à dormir. Le lendemain il reprît la route, son ventre faisant plus de bruit que n’importe quel orchestre. C’est quand tout espoir l’avait quitté qu’il vit au loin ce qui ressemblait à une... non deux... non des dizaines de maisons !
Il courut aussi vite qu’il le pu, et en quelques minutes il atteint le premier village de sa nouvelle aventure. Dès son arrivée il avait l’impression de vivre dans un rêve. Des créatures plus étranges les unes que les autres se baladaient comme si tout était normal. Des créatures puantes, recouvertes de poils de la tête aux pieds, ressemblant à un concentré des instincts primaires d’un être humain. Rizad sentait déjà que ces créatures manquaient cruellement d’intelligence. Il fît ce qu’il pouvait pour paraître le plus naturel possible. Il demanda son chemin pour s’approvisionner à un passant.
-Excusez-moi ! Savez-vous où je peux me ravitailler, demanda-t-il prenant son courage à deux mains.
- Oh vous n’êtes pas du coin vous j’me trompe ? Eh bien, c’est au bout de cette rue à droite. Vous trouverez de quoi vous nourrir. Je vois que vous n’avez ni arc ni épée, ni livre de magie. Vous débutez dans votre aventure ?
-Eh bien..., dit Rizad qui devint rouge. Une créature verte m’a volé mon arc et mes provisions, il ne me reste que mon argent.
-Vous êtes un cas, jeune homme ! Se faire détrousser par un blob, faut vraiment le vouloir ! Eh bien, une fois vos provisions achetées, je vous conseille de faire un tour à la taverne, vous pourriez y faire de bien belles rencontres. Bon courage, et peut être à une prochaine fois, dit l’inconnu en partant le sourire aux lèvres.
Rizad partit alors s’acheter à manger. Une fois cela fait, il hésita à suivre les conseils de l’inconnu. Une taverne ? Pourquoi aller dans un tel lieu ? Mais il devait découvrir le monde, c’est pourquoi il s’y rendit. Une vague de chaleur lui arriva au visage dès l’ouverture de la porte. Il scruta l’intérieur du bâtiment. Des hommes, des vrais, étaient présents dans tous les coins. Des barbus, des poilus, des gigantesques, ils impressionnaient tous le jeune homme. Il entra et se trouva une table. Un serveur vint le voir pour lui demander ce qu’il voulait boire. N’ayant aucune idée de ce que l’établissement servait, il demanda ce qui coûtait le moins cher et le serveur revint avec une choppe. C’est de la bière, goutte petit tu vas adorer, s’exclama-t-il . Un homme s’approcha de Rizad, qui se mit sur ses gardes et plaça sa bourse à l’opposé de là où l’homme arrivait. L’homme entama alors une conversation.
-Dis-moi petit, t’as aucune arme ? Tu sais qu’il va falloir te choisir une orientation si jamais tu veux survivre dans ce monde ? Viens dehors avec moi.
Rizad hésita, mais ne vit ni agressivité ni fourberie dans son regard. L’homme l’emmena ainsi dans la forêt juste à côté de la ville. Ils s’engouffrèrent de plus en plus profondément. Rizad commençait à prendre peur, alors que cet homme lui semblait honnête. Après une dizaine de minutes de marche, l’homme posa une longue épée ornée de magnifiques joyaux sur un rocher. Il y déposa aussi un arc, sculpté comme le jeune ne l’avait jamais vu, et un livre avec une couverture absolument sublime.
- Euh, messieurs, pourquoi m’avez-vous emmené ici et pourquoi avoir disposé ces objets ainsi, demande Rizad.
- Approche-toi de chacun de ces objets, et tu sauras.
Le garçon s’approcha d’abord de l’épée, essaya de la soulever... en vain. Il s’orienta alors vers l’arc, l’arme qu’il connaissait. Il l’approcha mais, sentit que quelque chose n’allait pas. Il se tourna alors vers le grimoire et posa sa main dessus. Il se mit à briller d’un bleu intense. Que se passait-il ? Pourquoi le grimoire avait-il réagi ainsi ?
- Eh bien, je ne me suis pas trompé, tu n’as pas encore trouvé ton orientation. Mais voilà qui est chose faite, regarde plus attentivement le grimoire qui t’appartient désormais.
Le regard de Rizad retourna sur le livre. Petit à petit des lignes se traçaient. Qu’est-ce que… Un dragon ! Un dragon avait pris place sur la couverture !
-Tu as l’âme d’un magicien jeune homme, et d’après ce que je vois tu aimes les dragons ? C’est hors du commun ça. Je suis bien content d’avoir aidé un autre jeune homme à s’orienter, heureux de t’avoir rencontré, adieu.
Rizad n’eut le temps de regarder à nouveau le grimoire qu’une seconde, qu’il constata, à sa plus grande surprise, que l’homme avait disparu, son épée et son arc également.
-Un magicien… c’est ce que… je suis ?
Rizad- Jeune mage
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Age : 31
Localisation : Chez moi.. Attends, j'ai pas maison!
Votre personnage
Classe: Crâ
Pseudo: Rizad
Level du personnage:
(146/200)
Re: Plus qu'une vie, une passion.
Chapitre 5 : Décryptage
Rizad resta cinq minutes sans bouger, complètement sous le choc de cette nouvelle. Il était un magicien. Depuis quand ? Pourquoi ? Comment ? Qu’est-ce donc? Tant de questions se bousculaient dans sa tête. Il se demanda si finalement il avait bien fait de quitter la maison… Sa famille lui manquait déjà. Quelques jours étaient passés et déjà une immense découverte. Il regarda à nouveau le grimoire. Le dessin du dragon bougeait. Des flammes sortaient de sa bouche à intervalles régulières. C’était si beau, et si effrayant. Son cœur se serra. Il se rappela la vision, et la sensation éprouvée lors de sa rencontre avec son premier vrai dragon. Le premier, et certainement pas le dernier ! Mais devait-il ouvrir ce livre ? Pourquoi croire quelqu’un que l’on ne connaît que peu ? Mais l’envie était trop grande. Sa main caressa la reliure. Il l’ouvrit lentement. Mais rien ne se passa. Il y avait simplement une page blanche. Il tourna la page, et d’étranges symboles étaient écrits. Il n’y comprenait rien. Pourquoi lui avoir donné un livre qu’il ne pouvait pas comprendre ? Page après page, il lut tout de même des phrases telles que : « brûler un objet », « tout sur la lévitation », « la glace, un élément givrant ».
- Mais qu’est-ce que c’est que tout ça, se demanda Rizad.
Il s’assit et réfléchit. Un magicien… Un grimoire… De longues minutes s’écoulèrent. Le garçon ne connaissait rien à tout cela, comment pouvait-il interpréter cela ? Peut-être qu’en retournant en ville il trouverait de l’aide. Et c’est ce qu’il fît. Ainsi, il repassa les portes du village. Il ne fît même plus attention aux créatures et retourna dans la taverne. Il se dirigea vers le tavernier et posa le grimoire sur le comptoir.
-Excusez-moi, vous savez comment utilisez cela ? Demanda-t-il en montra le livre.
-Oh mais tu es le jeune de tout à l’heure, qui n’a même pas goûté sa bière ! Eh bien, c’est un simple livre de magie. Vous ne le saviez pas ? Mais d’où venez-vous ? demanda le tavernier ahuri par les questions apparemment simples que posait Rizad.
-Et bien, d’une ferme à quelques jours de marche d’ici. Je n’ai toujours côtoyé que mes parents, je ne connais rien du monde extérieur si ce n’est ce qu’ils m’en ont appris.
-Ah je vois, je suis désolé. Eh bien, l’homme qui t’a amené plus tôt t’a dit que tu es un magicien n’est-ce pas ? Ce grimoire est un livre de sorts, mais chacun a son grimoire de magie avec une façon de prononcer les formules. Seul toi pourras décrypter ce livre. Courage petit...
Rizad devait donc trouver un moyen de déchiffrer tout cela. Il remercia le tavernier et commanda à nouveau une bière. Il trouva cela excellent et en recommanda. Il s’arrêta tout de même après quelques-unes ne voulant dépenser tout son argent. Il sortir alors de la taverne et se dirigea vers l’auberge aperçu plus tôt. Il se faisait déjà tard. Avait-il réellement passé tout ce temps à boire ? Il prit donc une chambre pour la nuit, et tomba sur son lit. Il rêva de dragons et de magie. Et dire qu’il pensait la magie seulement présente dans les contes. Il lui avait fallu peu de temps pour entrer dans un autre monde. Car tout cela était complètement différent du petit monde tranquille avec juste sa ferme, ses parents et ses quelques amis qui passaient par là seulement de temps en temps.
Au milieu de la nuit, il se réveilla en sursaut. La lune était toujours aussi brillante et rayonnait pour colorer tout ce qui était visible d’un gris clair absolument magnifique. Il regarda le grimoire. Il le prit dans ses mains et l’ouvrit à nouveau. Il ne pouvait échouer, l’aventure venait de commencer. Il devait apprendre cette ‘magie’. Il étudia le livre tout le reste de la nuit. Peu à peu, et sans aucune raison, les symboles devinrent quelque chose d’abord de lisible puis surtout après de compréhensible. Lorsqu’il recommença à faire attention au monde qui l’entoura, le soleil était haut dans le ciel. Il devait presque être midi. Le garçon mangea un morceau, et se remit dans la ‘compréhension’ de son livre de sorts. Il y passa toute la journée, ainsi que toute la nuit suivante, mais sans s’en rendre compte. Le temps passait à une vitesse folle, les symboles devinrent clairs. Il n’avait toujours pas compris le processus, mais il savait que plus il lisait, plus il essayait et plus finalement il en comprenait le contenu.
Il s’agissait d’un livre de magie pour débutants. Des sorts basiques y étaient apparemment enseignés. Des formules ou des gestes permettaient de faire de la magie. Tout cela restait très théorique et assez intriguant pour que Rizad puisse encore se fier à ce grimoire. Des essaies allaient bientôt devoir être mis en place. Ce fût le lendemain après-midi, après une grosse matinée de sommeil, et après avoir réglé l’auberge pour la nuit précédente et celle qui venait que le jeune homme se rendit dans la forêt pour pouvoir vérifier si finalement il serait vraiment un magicien.
Il s’installa dans un coin assez sauvage longé par un ruisseau et tranquille pour éviter de se faire remarquer. Il se doutait qu’étant débutant et n’étant encore en possession d’aucune arme, il ne ferait pas long feu contre des bandits ou des personnes mal famées. Il d’eau, vida son contenu sur le sol. Les tests allaient pouvoir commencer.
Rizad resta cinq minutes sans bouger, complètement sous le choc de cette nouvelle. Il était un magicien. Depuis quand ? Pourquoi ? Comment ? Qu’est-ce donc? Tant de questions se bousculaient dans sa tête. Il se demanda si finalement il avait bien fait de quitter la maison… Sa famille lui manquait déjà. Quelques jours étaient passés et déjà une immense découverte. Il regarda à nouveau le grimoire. Le dessin du dragon bougeait. Des flammes sortaient de sa bouche à intervalles régulières. C’était si beau, et si effrayant. Son cœur se serra. Il se rappela la vision, et la sensation éprouvée lors de sa rencontre avec son premier vrai dragon. Le premier, et certainement pas le dernier ! Mais devait-il ouvrir ce livre ? Pourquoi croire quelqu’un que l’on ne connaît que peu ? Mais l’envie était trop grande. Sa main caressa la reliure. Il l’ouvrit lentement. Mais rien ne se passa. Il y avait simplement une page blanche. Il tourna la page, et d’étranges symboles étaient écrits. Il n’y comprenait rien. Pourquoi lui avoir donné un livre qu’il ne pouvait pas comprendre ? Page après page, il lut tout de même des phrases telles que : « brûler un objet », « tout sur la lévitation », « la glace, un élément givrant ».
- Mais qu’est-ce que c’est que tout ça, se demanda Rizad.
Il s’assit et réfléchit. Un magicien… Un grimoire… De longues minutes s’écoulèrent. Le garçon ne connaissait rien à tout cela, comment pouvait-il interpréter cela ? Peut-être qu’en retournant en ville il trouverait de l’aide. Et c’est ce qu’il fît. Ainsi, il repassa les portes du village. Il ne fît même plus attention aux créatures et retourna dans la taverne. Il se dirigea vers le tavernier et posa le grimoire sur le comptoir.
-Excusez-moi, vous savez comment utilisez cela ? Demanda-t-il en montra le livre.
-Oh mais tu es le jeune de tout à l’heure, qui n’a même pas goûté sa bière ! Eh bien, c’est un simple livre de magie. Vous ne le saviez pas ? Mais d’où venez-vous ? demanda le tavernier ahuri par les questions apparemment simples que posait Rizad.
-Et bien, d’une ferme à quelques jours de marche d’ici. Je n’ai toujours côtoyé que mes parents, je ne connais rien du monde extérieur si ce n’est ce qu’ils m’en ont appris.
-Ah je vois, je suis désolé. Eh bien, l’homme qui t’a amené plus tôt t’a dit que tu es un magicien n’est-ce pas ? Ce grimoire est un livre de sorts, mais chacun a son grimoire de magie avec une façon de prononcer les formules. Seul toi pourras décrypter ce livre. Courage petit...
Rizad devait donc trouver un moyen de déchiffrer tout cela. Il remercia le tavernier et commanda à nouveau une bière. Il trouva cela excellent et en recommanda. Il s’arrêta tout de même après quelques-unes ne voulant dépenser tout son argent. Il sortir alors de la taverne et se dirigea vers l’auberge aperçu plus tôt. Il se faisait déjà tard. Avait-il réellement passé tout ce temps à boire ? Il prit donc une chambre pour la nuit, et tomba sur son lit. Il rêva de dragons et de magie. Et dire qu’il pensait la magie seulement présente dans les contes. Il lui avait fallu peu de temps pour entrer dans un autre monde. Car tout cela était complètement différent du petit monde tranquille avec juste sa ferme, ses parents et ses quelques amis qui passaient par là seulement de temps en temps.
Au milieu de la nuit, il se réveilla en sursaut. La lune était toujours aussi brillante et rayonnait pour colorer tout ce qui était visible d’un gris clair absolument magnifique. Il regarda le grimoire. Il le prit dans ses mains et l’ouvrit à nouveau. Il ne pouvait échouer, l’aventure venait de commencer. Il devait apprendre cette ‘magie’. Il étudia le livre tout le reste de la nuit. Peu à peu, et sans aucune raison, les symboles devinrent quelque chose d’abord de lisible puis surtout après de compréhensible. Lorsqu’il recommença à faire attention au monde qui l’entoura, le soleil était haut dans le ciel. Il devait presque être midi. Le garçon mangea un morceau, et se remit dans la ‘compréhension’ de son livre de sorts. Il y passa toute la journée, ainsi que toute la nuit suivante, mais sans s’en rendre compte. Le temps passait à une vitesse folle, les symboles devinrent clairs. Il n’avait toujours pas compris le processus, mais il savait que plus il lisait, plus il essayait et plus finalement il en comprenait le contenu.
Il s’agissait d’un livre de magie pour débutants. Des sorts basiques y étaient apparemment enseignés. Des formules ou des gestes permettaient de faire de la magie. Tout cela restait très théorique et assez intriguant pour que Rizad puisse encore se fier à ce grimoire. Des essaies allaient bientôt devoir être mis en place. Ce fût le lendemain après-midi, après une grosse matinée de sommeil, et après avoir réglé l’auberge pour la nuit précédente et celle qui venait que le jeune homme se rendit dans la forêt pour pouvoir vérifier si finalement il serait vraiment un magicien.
Il s’installa dans un coin assez sauvage longé par un ruisseau et tranquille pour éviter de se faire remarquer. Il se doutait qu’étant débutant et n’étant encore en possession d’aucune arme, il ne ferait pas long feu contre des bandits ou des personnes mal famées. Il d’eau, vida son contenu sur le sol. Les tests allaient pouvoir commencer.
Dernière édition par Rizad le Dim 18 Mai - 20:39, édité 1 fois
Rizad- Jeune mage
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Age : 31
Localisation : Chez moi.. Attends, j'ai pas maison!
Votre personnage
Classe: Crâ
Pseudo: Rizad
Level du personnage:
(146/200)
Re: Plus qu'une vie, une passion.
Chapitre 6 : Drôles de situations
Rizad avait versé l’eau de façon à ne pas brûler la forêt. Ne sachant pas vraiment comment commencer, il dessina un carré sur le sol avec un bâton. Il y avait dans le grimoire des sorts de glace, de feu, de vent et de téléportation. Il redécoupa alors le carré en quatre autres carrés égaux. Deux des carrés étaient composés avec un sol mouillé et deux avec un sol sec. Il ne savait pas non plus par quoi commencer, et donc comme tout garçon fit un jeu de hasard. La forêt était assez silencieuse, ce qui étonna le jeune homme étant donné le ruisseau à proximité. Il écrivit dans la terre à l’aide d’une pierre, quel type il utiliserait dans chaque carré. Il décida ensuite de tourner son bras au-dessus des quatre carrés et attendrait d’entendre un bruit pour s’arrêter. Il commença à tourner. Après une minute il tournait encore. Et il tourna encore et encore pendant presque cinq minutes qui lui parurent une éternité. Il avait si mal au poignet qu’il se décida à faire du bruit lui-même. Il bougea alors le pied et stoppa sa main au même moment. « C’est donc par la glace que je vais commencer, se dit Rizad ». Il amassa alors un petit paquet de feuilles, pour se faire un siège. Il ne savait pas quand il bougerait, alors autant avoir un petit peu de confort ! Lorsqu’il se balança sur son siège improvisé, le trois-quarts des feuilles s’envolèrent derrière lui, et le reste craqua et finit en petits morceaux. Ce fût un grand moment de solitude pour le garçon… Mais il ne se découragea pas, et décida que finalement, le sol ce n’était pas si mal que cela. Après tout, ce n’était que de la terre.
Le garçon se mit à respirer profondément. Il allait savoir si ce qu’avait dit l’inconnue était vrai, s’il était vraiment un mage. Selon lui, la compréhension du grimoire ne prouvait rien, n’importe qui avec un petit peu de persévérance y serait parvenu, ce qui bien évidement était faux. Il ouvrit le grimoire et chercha la page se référant à la glace. Lorsqu’il l’eu enfin trouvé, il posa sa main sur le carré concerné par l’élément. Il se concentra encore plus pour réciter ensuite la formule telle qu’elle était écrite dans le grimoire. Les mains de Rizad tremblaient, elles étaient moites. Des gouttes de sueur coulaient tout le long de son visage, comme si il pleuvait. Elles prenaient toutes le même chemin, comme si leur destin était tracé. Son cœur battait à mille à l’heure. Il avait l’impression de ne plus contrôler son corps. Seules ses lèvres se mirent à bouger. Il prononça alors la formule. « jocrn fradem iepeo ridgelcaol nedlaen ». Il ferma les yeux, juste avant la dernière syllabe. Comme par instinct, sa deuxième main était venue au-dessus de la première qui touchait le sol. Après ce qui lui avait semblé être une éternité, qui était en réalité une vingtaine de secondes, il ouvrit lentement les yeux. De la sueur coula juste à ce moment-là de son front et le brûla en se glissant sur sa pupille. Il poussa un hurlement qu’il s’empressa d’étouffer ne voulant pas attirer l’attention. Il se fourra alors une main dans la bouche et se mit à la mordre, ce qui évidemment ne fit qu’ajouter de la douleur. Il cessa de faire quoique ce soit. Il prit le temps de se calmer et regarda le carré réservé pour la glace.
Rien. Il n’y avait absolument rien, à part de la terre mouillée. Il se leva furieux et regarda dans le grimoire. Il n’avait fait aucune faute de prononciation ! Ça aurait du marché ! Il jeta le livre et se mit à taper contre un arbre, énervé par le mensonge de l’inconnu. « Tout ça de temps de perdu ! cria Rizad ». Des feuilles tombèrent et il tenta d’en attraper en vol, pour une raison qui lui échappait. Avait-il conscience de ce qu’il faisait, ou agissait-il poussé par la colère? Quoiqu’il en soit, en essayant d’attraper ces feuilles, il vit quelque chose d’intriguant. Le ruisseau ne bougeait plus. Ce qu’il avait en face de lui était incroyable ! L’eau avait… L’eau avait gelé ! Les cascades s’étaient arrêtées de faire de la mousse et il n’y avait plus au-cun courant. Il longea le ruisseau sur quelques mètres. Tout avait gelé ! Rizad sauta de joie ! Son sort avait réussi et beaucoup mieux que ce qu’il aurait espéré, même dans ses rêves les plus fous ! Mais il y repensa quelques instants.
- Euh… si je laisse ça ainsi, ça ne sera pas bon pour le village ! Comment vais-je bien pouvoir réparer cette bêtise ? Rha, pourquoi faut-il toujours que ça m’arrive ! Pas le temps de profiter que je dois déjà réfléchir à autre chose… Alors, la glace… Avec quoi fait-on fondre toute cette glace ?
Ce fut encore un moment de solitude pour le garçon. Effectivement, tout le monde savait que c’était le feu qui faisait fondre la glace, pas besoin de réfléchir dix années durant pour trou-ver cela. Il se redirigea vers les quatre carrés tracés au préalable dans le sol. Il récupéra son grimoire sur le côté. Il l’avait plutôt maltraité en le jetant sur le sol. Il souffla dessus pour en retirer les saletés et chercha la page réservée au feu. Il la trouva assez rapidement et posa sa main sur la partie du sol réservée aux flammes. Il se disait que s’il avait gelé le ruisseau depuis l’endroit où il était assis, il suffisait de faire pareil au même endroit avec le feu pour faire fondre la glace. Il prit des feuilles sèches, et les posa sur le carré mouillé. Il valait mieux prévenir que guérir encore une fois. Cette fois plus en confiance il prononça la formule qui permettrait de faire recouvrer son état d’origine au ruisseau. « pidra foebe rulecn tarlus netluers ». C’est alors que les feuilles en dessous de sa main prirent feu. Il retira immédiate-ment sa main et souffla dessus. Mais en soufflant, il déplaça les feuilles qui en firent brûler d’autres et encore d’autres. C’était un véritable feu de forêt qui allait se déclencher si Rizad ne faisait rien. « Il me faut du vent pour éteindre les flammes ! Un vent puissant ! » Ainsi il chercha dans le grimoire. Mais le temps était compté. En effet, les feuilles avant déjà été emmenées par une douce brise, roulant sur le sol, tout en se consumant, pour atteindre un vieil arbre qui commença à prendre feu à son tour. Il chercha aussi vite qu’il le pu et tomba sur le chapitre dédié au vent. Le stress commença à atteindre un certain seuil chez le garçon. Il prononça la formule écrite, le cœur battant de plus en plus vite. « lybrue visotpas qeffton tatsuil guaseni loaneitna ». C’est alors qu’un vent violent souffla sur l’arbre, enflammant les arbres voisin. En voyant cela, Rizad en conclut que tout était fini. Il avait échoué et allait dé-truire des années de dur labeur.
Les arbres prenaient feu, les feuilles volaient, c’était une vision apocalyptique pour le jeune homme. Il baissa les yeux, fatigué par la magie, et las d’enchainer sottise sur sottise. Il vit de nouveau le carré découpé en quatre. Il vit un arbre tomber dans le ruisseau, sa base ayant complètement été réduite en cendres par les flammes. Les flammes des branches firent fondre une partie du ruisseau, qui s’écoula par la suite et éteignit les flammes de cet arbre. Il baissa à nouveau les yeux, car il n’oubliait pas qu’il y avait plus qu’un arbre qui brûlait. Il vit les quatre carrés.
- Mais bien sûr, il reste le dernier type de sort, la téléportation, s’écria-t-il. L’eau qui vient de couler, je peux surement la téléporter au-dessus des arbres pour éteindre l’incendie !
Priant pour que ce soit la dernière fois qu’il ait à ouvrir ce grimoire pour sauver cette forêt, Rizad se mit à chercher une nouvelle fois la formule qu’il lui fallait. Il la trouva sans peine, commençant à connaitre le contenu du livre. Dans un dernier espoir, il prononça la formule de téléportation. « teerjvau pùxarcs eremlest vpeacs teutrsr tersete ». L’eau disparue alors soudainement du ruisseau. Elle se retrouva au-dessus des arbres en feu et tomba. Presque toutes les flammes avaient été éteintes, et celles qui résistaient ne firent pas long feu, le reste des arbres étant trempé. Rizad sauta de joie !
- Youpi ! J’y suis arrivé ! J’ai réussi à faire de la magie !
Il se jeta sur le sol et se releva pour s’assoir. Lorsque ce fut chose faite, il remarqua que deux personnes le regardaient de l’autre côté du ruisseau. Les deux étaient grands et imposants. Ils étaient drôlement vêtus et avait une prestance des plus déconcertante. C’était assez difficile à décrire, tellement que le jeune homme ne trouva pas grand-chose à penser. L’un d’entre eux avant une immense barbe blanche, et avait l’air de s’aider d’un bâton pour marcher. Il portait une robe d’une bien belle couleur. Le deuxième était torse nu mais son pantalon était en cuir, semblait-il. Il avait un marteau à la main, et portait la barbe plus courte et blonde. On voyait nettement la différence d’âge entre les deux. Des parents peut-être ? Quoiqu’il en soit ils l’avaient vu. Que devait-il faire ? S’enfuir ou peut être utiliser la magie ? Les deux options ne semblaient pas réalisables, le jeune homme étant exténué. Mais pouvait-il vraiment échapper à ce duo ? Étaient-ils là pour le voler ? Tant de questions…
Note :
jocrn fradem iepeo ridgelcaol nedlaen=De la glace pendra forme ici je l'ordonne.
pidra foebe rulecn tarlus netluers=Par le feu tu bruleras c'est ton destin.
lybrue visotpas qeffton tatsuil guaseni loaneitna=Qu'il souffle un vent, balayant tout sur son passage.
teerjvau pùxarcs eremlest vpeacs teutrsr tersete=Tu traverseras espace et temps pour te placer où je veux.
Rizad avait versé l’eau de façon à ne pas brûler la forêt. Ne sachant pas vraiment comment commencer, il dessina un carré sur le sol avec un bâton. Il y avait dans le grimoire des sorts de glace, de feu, de vent et de téléportation. Il redécoupa alors le carré en quatre autres carrés égaux. Deux des carrés étaient composés avec un sol mouillé et deux avec un sol sec. Il ne savait pas non plus par quoi commencer, et donc comme tout garçon fit un jeu de hasard. La forêt était assez silencieuse, ce qui étonna le jeune homme étant donné le ruisseau à proximité. Il écrivit dans la terre à l’aide d’une pierre, quel type il utiliserait dans chaque carré. Il décida ensuite de tourner son bras au-dessus des quatre carrés et attendrait d’entendre un bruit pour s’arrêter. Il commença à tourner. Après une minute il tournait encore. Et il tourna encore et encore pendant presque cinq minutes qui lui parurent une éternité. Il avait si mal au poignet qu’il se décida à faire du bruit lui-même. Il bougea alors le pied et stoppa sa main au même moment. « C’est donc par la glace que je vais commencer, se dit Rizad ». Il amassa alors un petit paquet de feuilles, pour se faire un siège. Il ne savait pas quand il bougerait, alors autant avoir un petit peu de confort ! Lorsqu’il se balança sur son siège improvisé, le trois-quarts des feuilles s’envolèrent derrière lui, et le reste craqua et finit en petits morceaux. Ce fût un grand moment de solitude pour le garçon… Mais il ne se découragea pas, et décida que finalement, le sol ce n’était pas si mal que cela. Après tout, ce n’était que de la terre.
Le garçon se mit à respirer profondément. Il allait savoir si ce qu’avait dit l’inconnue était vrai, s’il était vraiment un mage. Selon lui, la compréhension du grimoire ne prouvait rien, n’importe qui avec un petit peu de persévérance y serait parvenu, ce qui bien évidement était faux. Il ouvrit le grimoire et chercha la page se référant à la glace. Lorsqu’il l’eu enfin trouvé, il posa sa main sur le carré concerné par l’élément. Il se concentra encore plus pour réciter ensuite la formule telle qu’elle était écrite dans le grimoire. Les mains de Rizad tremblaient, elles étaient moites. Des gouttes de sueur coulaient tout le long de son visage, comme si il pleuvait. Elles prenaient toutes le même chemin, comme si leur destin était tracé. Son cœur battait à mille à l’heure. Il avait l’impression de ne plus contrôler son corps. Seules ses lèvres se mirent à bouger. Il prononça alors la formule. « jocrn fradem iepeo ridgelcaol nedlaen ». Il ferma les yeux, juste avant la dernière syllabe. Comme par instinct, sa deuxième main était venue au-dessus de la première qui touchait le sol. Après ce qui lui avait semblé être une éternité, qui était en réalité une vingtaine de secondes, il ouvrit lentement les yeux. De la sueur coula juste à ce moment-là de son front et le brûla en se glissant sur sa pupille. Il poussa un hurlement qu’il s’empressa d’étouffer ne voulant pas attirer l’attention. Il se fourra alors une main dans la bouche et se mit à la mordre, ce qui évidemment ne fit qu’ajouter de la douleur. Il cessa de faire quoique ce soit. Il prit le temps de se calmer et regarda le carré réservé pour la glace.
Rien. Il n’y avait absolument rien, à part de la terre mouillée. Il se leva furieux et regarda dans le grimoire. Il n’avait fait aucune faute de prononciation ! Ça aurait du marché ! Il jeta le livre et se mit à taper contre un arbre, énervé par le mensonge de l’inconnu. « Tout ça de temps de perdu ! cria Rizad ». Des feuilles tombèrent et il tenta d’en attraper en vol, pour une raison qui lui échappait. Avait-il conscience de ce qu’il faisait, ou agissait-il poussé par la colère? Quoiqu’il en soit, en essayant d’attraper ces feuilles, il vit quelque chose d’intriguant. Le ruisseau ne bougeait plus. Ce qu’il avait en face de lui était incroyable ! L’eau avait… L’eau avait gelé ! Les cascades s’étaient arrêtées de faire de la mousse et il n’y avait plus au-cun courant. Il longea le ruisseau sur quelques mètres. Tout avait gelé ! Rizad sauta de joie ! Son sort avait réussi et beaucoup mieux que ce qu’il aurait espéré, même dans ses rêves les plus fous ! Mais il y repensa quelques instants.
- Euh… si je laisse ça ainsi, ça ne sera pas bon pour le village ! Comment vais-je bien pouvoir réparer cette bêtise ? Rha, pourquoi faut-il toujours que ça m’arrive ! Pas le temps de profiter que je dois déjà réfléchir à autre chose… Alors, la glace… Avec quoi fait-on fondre toute cette glace ?
Ce fut encore un moment de solitude pour le garçon. Effectivement, tout le monde savait que c’était le feu qui faisait fondre la glace, pas besoin de réfléchir dix années durant pour trou-ver cela. Il se redirigea vers les quatre carrés tracés au préalable dans le sol. Il récupéra son grimoire sur le côté. Il l’avait plutôt maltraité en le jetant sur le sol. Il souffla dessus pour en retirer les saletés et chercha la page réservée au feu. Il la trouva assez rapidement et posa sa main sur la partie du sol réservée aux flammes. Il se disait que s’il avait gelé le ruisseau depuis l’endroit où il était assis, il suffisait de faire pareil au même endroit avec le feu pour faire fondre la glace. Il prit des feuilles sèches, et les posa sur le carré mouillé. Il valait mieux prévenir que guérir encore une fois. Cette fois plus en confiance il prononça la formule qui permettrait de faire recouvrer son état d’origine au ruisseau. « pidra foebe rulecn tarlus netluers ». C’est alors que les feuilles en dessous de sa main prirent feu. Il retira immédiate-ment sa main et souffla dessus. Mais en soufflant, il déplaça les feuilles qui en firent brûler d’autres et encore d’autres. C’était un véritable feu de forêt qui allait se déclencher si Rizad ne faisait rien. « Il me faut du vent pour éteindre les flammes ! Un vent puissant ! » Ainsi il chercha dans le grimoire. Mais le temps était compté. En effet, les feuilles avant déjà été emmenées par une douce brise, roulant sur le sol, tout en se consumant, pour atteindre un vieil arbre qui commença à prendre feu à son tour. Il chercha aussi vite qu’il le pu et tomba sur le chapitre dédié au vent. Le stress commença à atteindre un certain seuil chez le garçon. Il prononça la formule écrite, le cœur battant de plus en plus vite. « lybrue visotpas qeffton tatsuil guaseni loaneitna ». C’est alors qu’un vent violent souffla sur l’arbre, enflammant les arbres voisin. En voyant cela, Rizad en conclut que tout était fini. Il avait échoué et allait dé-truire des années de dur labeur.
Les arbres prenaient feu, les feuilles volaient, c’était une vision apocalyptique pour le jeune homme. Il baissa les yeux, fatigué par la magie, et las d’enchainer sottise sur sottise. Il vit de nouveau le carré découpé en quatre. Il vit un arbre tomber dans le ruisseau, sa base ayant complètement été réduite en cendres par les flammes. Les flammes des branches firent fondre une partie du ruisseau, qui s’écoula par la suite et éteignit les flammes de cet arbre. Il baissa à nouveau les yeux, car il n’oubliait pas qu’il y avait plus qu’un arbre qui brûlait. Il vit les quatre carrés.
- Mais bien sûr, il reste le dernier type de sort, la téléportation, s’écria-t-il. L’eau qui vient de couler, je peux surement la téléporter au-dessus des arbres pour éteindre l’incendie !
Priant pour que ce soit la dernière fois qu’il ait à ouvrir ce grimoire pour sauver cette forêt, Rizad se mit à chercher une nouvelle fois la formule qu’il lui fallait. Il la trouva sans peine, commençant à connaitre le contenu du livre. Dans un dernier espoir, il prononça la formule de téléportation. « teerjvau pùxarcs eremlest vpeacs teutrsr tersete ». L’eau disparue alors soudainement du ruisseau. Elle se retrouva au-dessus des arbres en feu et tomba. Presque toutes les flammes avaient été éteintes, et celles qui résistaient ne firent pas long feu, le reste des arbres étant trempé. Rizad sauta de joie !
- Youpi ! J’y suis arrivé ! J’ai réussi à faire de la magie !
Il se jeta sur le sol et se releva pour s’assoir. Lorsque ce fut chose faite, il remarqua que deux personnes le regardaient de l’autre côté du ruisseau. Les deux étaient grands et imposants. Ils étaient drôlement vêtus et avait une prestance des plus déconcertante. C’était assez difficile à décrire, tellement que le jeune homme ne trouva pas grand-chose à penser. L’un d’entre eux avant une immense barbe blanche, et avait l’air de s’aider d’un bâton pour marcher. Il portait une robe d’une bien belle couleur. Le deuxième était torse nu mais son pantalon était en cuir, semblait-il. Il avait un marteau à la main, et portait la barbe plus courte et blonde. On voyait nettement la différence d’âge entre les deux. Des parents peut-être ? Quoiqu’il en soit ils l’avaient vu. Que devait-il faire ? S’enfuir ou peut être utiliser la magie ? Les deux options ne semblaient pas réalisables, le jeune homme étant exténué. Mais pouvait-il vraiment échapper à ce duo ? Étaient-ils là pour le voler ? Tant de questions…
Note :
jocrn fradem iepeo ridgelcaol nedlaen=De la glace pendra forme ici je l'ordonne.
pidra foebe rulecn tarlus netluers=Par le feu tu bruleras c'est ton destin.
lybrue visotpas qeffton tatsuil guaseni loaneitna=Qu'il souffle un vent, balayant tout sur son passage.
teerjvau pùxarcs eremlest vpeacs teutrsr tersete=Tu traverseras espace et temps pour te placer où je veux.
Rizad- Jeune mage
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